Une initiative chinoise pour une gouvernance mondiale de l’IA
- ARKTechNews
- 26 juil.
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Le 26 juillet 2025, lors de la conférence annuelle sur l’intelligence artificielle à Shanghai, le Premier ministre chinois Li Qiang a proposé la création d’une organisation internationale dédiée à la coopération en matière d’intelligence artificielle. Il a souligné que le développement rapide de l’IA impose une gouvernance coordonnée entre les pays pour établir un cadre global reconnu.
Un appel à un consensus mondial sur les risques
Li Qiang a mis en garde contre les risques sécuritaires liés à une IA mal encadrée et a insisté sur la nécessité d’un consensus global. Il a également exprimé la volonté de la Chine de promouvoir l’IA open source et de partager ses avancées avec les pays en développement, afin d’assurer une croissance technologique inclusive.
Une réponse à la stratégie américaine de dérégulation
Cette proposition intervient quelques jours après que l’administration Trump a dévoilé une stratégie de dérégulation agressive visant à alléger les contraintes réglementaires sur les entreprises technologiques américaines. Cette politique vise notamment à réduire les restrictions sur certains modèles d’IA qualifiés de « woke », accentuant les divergences avec la position chinoise.
Des tensions internationales sur la gouvernance de l’IA
La Chine et plusieurs autres pays ont critiqué l’absence des États-Unis et du Royaume-Uni lors du sommet de Paris en février 2025, où une déclaration pour une IA « inclusive et durable » avait été proposée. Ces différends soulignent les tensions croissantes autour des approches réglementaires entre grandes puissances.
Transparence et responsabilité au cœur des priorités chinoises
Li Qiang a aussi mis en avant l’importance de la transparence et de la responsabilité dans le développement de l’IA, affirmant la volonté de la Chine de collaborer pour définir des normes communes garantissant que l’IA serve le bien commun.
Enjeux géopolitiques et technologiques
Cette dynamique reflète la compétition accrue entre la Chine et les États-Unis pour le leadership technologique mondial en IA. Le futur de la gouvernance internationale de cette technologie majeure dépendra de la capacité à trouver un terrain d’entente malgré ces divergences.
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