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NVIDIA et OpenAI : un partenariat de 100 milliards de dollars pour une infrastructure IA mondiale

  • Photo du rédacteur: ARKTechNews
    ARKTechNews
  • 24 sept.
  • 2 min de lecture

Le 22 septembre 2025, NVIDIA et OpenAI ont annoncé un partenariat stratégique pour construire une infrastructure d’intelligence artificielle d’une ampleur inédite. L’accord, d’une valeur pouvant atteindre 100 milliards de dollars, prévoit le déploiement d’une capacité de 10 gigawatts (GW) de systèmes NVIDIA, destinée à alimenter les futures générations de modèles d’IA générative. Selon NVIDIA, il s’agit du projet le plus ambitieux jamais lancé dans ce domaine.


La plateforme Vera Rubin au cœur du projet

La première phase de cette initiative débutera au second semestre 2026 et s’appuiera sur la plateforme Vera Rubin de NVIDIA, spécialement conçue pour des déploiements hyperscale. L’infrastructure pourrait représenter l’équivalent de 4 à 5 millions de GPU, soit près du double du volume expédié chaque année par NVIDIA aujourd’hui. Le coût de construction d’un seul centre de données de 1 GW étant estimé entre 50 et 60 milliards de dollars, l’ampleur financière et logistique du projet est considérable.

NVIDIA et OpenAI : un partenariat de 100 milliards de dollars pour une infrastructure IA mondiale

Oracle, nouvel allié d’OpenAI

En parallèle, Oracle a signé avec OpenAI un contrat d’achat de capacité cloud sur cinq ans, d’un montant estimé à 300 milliards de dollars. Ce contrat débutera en 2027 et couvrira environ 4,5 GW de puissance de calcul. Ce choix permet à OpenAI de diversifier ses partenaires cloud et de réduire sa dépendance à Microsoft. Pour Oracle, il s’agit d’une opportunité stratégique de rivaliser avec Amazon Web Services, Google Cloud et Azure sur le terrain des infrastructures IA.


Défis financiers et techniques

Si l’annonce impressionne par ses chiffres, elle suscite également des interrogations. OpenAI générerait actuellement environ 12 milliards de dollars de revenus annuels, ce qui semble limité face à des engagements financiers de plusieurs centaines de milliards. Des analystes, dont Moody’s, pointent les risques liés à une éventuelle bulle de l’IA, alimentée par des investissements colossaux dont la rentabilité reste incertaine. De plus, les défis logistiques et énergétiques sont majeurs : la mise en service d’une capacité de 10 GW nécessitera des infrastructures électriques considérables et une gestion optimale des centres de données pour limiter les coûts et la consommation.



Ce partenariat marque une nouvelle étape dans la course mondiale à la puissance de calcul. En combinant l’expertise de NVIDIA dans les GPU, l’influence d’OpenAI dans l’IA générative, et le soutien d’Oracle dans le cloud, ce projet pourrait remodeler l’écosystème technologique mondial. Reste à savoir si les promesses de performances et de rentabilité pourront être tenues dans un contexte d’incertitude économique et énergétique.



Sources :

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