Mo Gawdat (ex‑Google Exec) prédit le remplacement de la plupart des travailleurs intellectuels par l’AGI
- ARKTechNews
- 5 août
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Le développement de l’intelligence artificielle générale (AGI) connaît une accélération sans précédent. Ce type d’IA, capable de comprendre et d’exécuter des tâches complexes de manière autonome, ne se limite plus à des fonctions spécialisées : il peut désormais rivaliser avec les compétences humaines dans un large éventail de professions intellectuelles. Cette évolution place de nombreux métiers à haut niveau de qualification sur la sellette.
Vers une disparition des métiers intellectuels
Selon plusieurs experts, la majorité des professions dites de col blanc pourraient disparaître d’ici quelques années. L’AGI ne se contente pas d’assister l’humain : elle le remplace déjà dans certaines fonctions. Des entreprises témoignent qu’une poignée de personnes, épaulées par des systèmes d’IA avancés, peuvent aujourd’hui réaliser le travail de départements entiers, dans les domaines du droit, de la finance, de la rédaction ou encore de l’analyse de données.
Une mutation prévue dès 2027
Certains chercheurs estiment que 2027 marquera un tournant : le passage de l’assistance automatisée à une maîtrise complète par les systèmes intelligents. Cette rupture pourrait engendrer une crise sociale majeure, en provoquant un chômage de masse parmi les professions autrefois considérées comme sûres, qualifiées et bien rémunérées.
Premiers signes concrets sur le marché de l’emploi
Des données récentes montrent déjà un recul sensible des offres dans les métiers exposés à l’automatisation par l’IA. Les profils de débutants sont particulièrement touchés, notamment dans les domaines de l’administration, de l’ingénierie logicielle ou de la gestion de contenu. Ce glissement s’observe à la fois dans les annonces d’emploi et dans les choix stratégiques des entreprises technologiques.
Un débat sur la transformation plutôt que la suppression
Malgré ce constat, certains industriels défendent l’idée que l’IA ne fera pas disparaître les emplois, mais les transformera. Selon cette vision, les tâches les plus répétitives seraient confiées à l’AGI, tandis que les humains se concentreraient sur la création, la supervision et l’innovation. Toutefois, ce scénario dépend largement de la capacité des systèmes éducatifs à former rapidement des profils adaptés à ces nouveaux métiers.
Une rupture avec le modèle économique actuel
À plus long terme, l’AGI pourrait bouleverser les fondements mêmes de l’économie. Si la majorité des tâches productives sont prises en charge par des systèmes intelligents, la corrélation historique entre travail, revenu et statut social pourrait disparaître. Cela pose la question d’un nouveau contrat social, où la valeur humaine ne serait plus définie par la production, mais par d’autres formes de contribution.
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