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Meta active sa stratégie Superintelligence : compute, talents et data massifs

  • Photo du rédacteur: ARKTechNews
    ARKTechNews
  • 15 juil.
  • 2 min de lecture

Enjeux du “Founder Mode” de Zuckerberg

Mark Zuckerberg a lancé une pression sans précédent sur Meta : il veut atteindre la suprématie en intelligence artificielle. Suite aux déceptions autour de Llama 4, il a activé une stratégie dite de “Founder Mode”, mobilisant des investissements colossaux pour combler deux lacunes clés : le compute et les talents. Pour résoudre ces défis, il s'appuie sur un modèle d’acquisition de personnel à haute intensité (jusqu’à 200 M$ sur 4 ans selon SemiAnalysis), et sur un projet massivement ambitieux pour la construction de mégacentrales de données IA nommées “superclusters”.


Compute extrême : gigawatts et infrastructures à grande échelle

Meta prévoit de construire plusieurs clusters de plusieurs gigawatts chacun, un bond technologique sans précédent dans la tech. Ces “titan clusters” incluent :

  • Prometheus (1 GW), attendu en service en 2026 dans l’Ohio ;

  • Hyperion, évolutif jusqu’à 5 GW, implanté en Louisiane ;

  • D’autres mégasites déjà en cours de préparation.

Meta active sa stratégie Superintelligence : compute, talents et data massifs

Ces infrastructures seront équivalentes à de vastes quartiers urbains en terme d’énergie consommée, avec le recours à des modules provisoires comme des "tentes" pour accélérer le déploiement avant la mise en place de data-centers classiques.


Recrutement massif : attirer l’élite mondiale

Facebook de 2025, Zuckerberg multiplie les offres à neuf chiffres, visant les meilleurs chercheurs IA, notamment chez Apple, Google, OpenAI, Anthropic… Sa feuille de route inclut la création d’un nouveau labo central nommé Meta Superintelligence Labs, dirigé par Alexandr Wang (ex-Scale AI) et Nat Friedman (ex-GitHub).

Ces recrutements s’accompagnent d’un partenariat stratégique avec Scale AI : Meta a investi 14,3 milliards dollars pour acquérir 49 % des parts, renforçant ainsi sa maîtrise des datasets étiquetés, essentiels pour l’entraînement de modèles hautement fiables.


Un engagement financier sans précédent

Meta entend investir des centaines de milliards de dollars dans ces infrastructures, avec un budget estimé entre 64 et 72 milliards rien que pour 2025. Ces investissements visent à mettre Meta au niveau voire au-delà de ses rivaux dans la course à la superintelligence, alignée avec sa domination en matière d’IA générative et ses gains financiers tirés de la publicité.


Un virage stratégique éclairé par les échecs passés

Cette « remobilisation » répond à deux signaux d’alerte : des performances décevantes pour Llama 4 et la perte de talents. Meta a rédigé une stratégie offensive, abandonnant ses plans “prudents” pour adoptant une posture accélérée – concerts de compute, acquisitions de talents et de données.



La toile de fond est simple mais stratégique : Meta fusionne compute massif, talents de pointe et données propriétaires pour retrouver ou dépasser ses rivaux Tech (dont OpenAI et Google). Zuckerberg mise sur un modèle hybride : puissance d’infrastructure immédiate (tentes incluses !) et attractivité financière hors-norme. Si tous les indicateurs se tiennent, Meta pourrait devenir un concurrent redoutable pour l’AGI — tant que le curseur juridique et politique reste favorable à une expansion aussi ambitieuse.



Sources :

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