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Conversations Virtuelles avec les Défunts - Entre Éthique, Technologie et Deuil

  • Photo du rédacteur: ARKTechNews
    ARKTechNews
  • 29 févr. 2024
  • 2 min de lecture

Dernière mise à jour : 12 juil.

Parler avec les morts, voilà ce que propose la société Nanjing Silicon Intelligence à Nankin, située à 300 km à l'ouest de Shanghai. Grâce aux avancées de l'intelligence artificielle, il est désormais possible de reproduire facilement une voix, des images, voire même de créer des vidéos à partir d'extraits audio et vidéo. Cette technologie permet de reconstituer visuellement une personne, avec certains éléments supplémentaires permettant de déduire ses goûts, ses activités et ses passe-temps.


Éthique et commerce : Les dilemmes autour de la virtualisation des défunts


La société offre notamment ce service pour aider à faire face au décès de proches, voire même pour les inclure dans leurs propres funérailles. Bien que cette idée puisse sembler utile pour surmonter le deuil, elle soulève néanmoins des questions morales.


Conversations Virtuelles avec les Défunts - Entre Éthique, Technologie et Deuil

Prix de la mémoire : Quand la technologie rencontre le deuil


Tout d'abord, ce service est payant. Le coût initial est de 2000 €, auxquels peuvent s'ajouter des frais supplémentaires pour des fonctionnalités avancées permettant de discuter de davantage de sujets avec cette intelligence artificielle. Ces 2000 € couvrent la création du profil, mais il est possible qu'un forfait soit proposé pour maintenir ce profil sur les serveurs et le tenir à jour. Il est également important de noter que toutes ces données seront stockées sur les serveurs d'une entreprise privée. En d'autres termes, si l'entreprise ferme ses portes, toutes les données enregistrées pour conserver le souvenir de votre proche pourraient être perdues ou même piratées.


Limites de l'authenticité : L'artifice derrière la représentation virtuelle des disparus


Il est également important de souligner que la technologie sur laquelle repose cette entreprise se base sur la génération de contenu automatisée. En d'autres termes, il ne s'agit pas d'une reproduction exacte de la personne décédée, mais plutôt d'une interprétation basée sur des données préexistantes. Cela peut rendre l'interaction finale assez artificielle. De plus, il existe un risque que la personne endeuillée ne parvienne jamais réellement à faire son deuil si elle continue à interagir avec cette représentation virtuelle de leur être cher.


L'avenir incertain : Vers une résurrection numérique des êtres chers


Enfin, il est envisageable que cette mémoire artificielle puisse être intégrée à l'avenir dans des robots, leur donnant ainsi l'apparence et les traits de la personne décédée, ce qui pourrait donner l'illusion de la "faire revivre".



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