NVIDIA dépasse la valorisation boursière du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne
- ARKTechNews
- 14 juil.
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Une capitalisation historique
Début juillet 2025, NVIDIA a atteint une capitalisation boursière sans précédent de près de 4 000 milliards de dollars, devenant la première entreprise cotée à franchir ce seuil. Ce chiffre dépasse non seulement celui de tous les géants technologiques rivaux, mais il surclasse aussi la valeur totale des marchés boursiers du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne.
La montée en puissance de NVIDIA est portée par la demande explosive en matériel d’accélération pour l’intelligence artificielle. Ses GPU sont devenus indispensables pour faire fonctionner les modèles d’IA les plus avancés, que ce soit dans les data centers des hyperscalers, les superordinateurs scientifiques ou les plateformes commerciales de type ChatGPT ou Gemini.
Une croissance vertigineuse
Il y a encore deux ans, la capitalisation de NVIDIA atteignait à peine 1 000 milliards. Depuis, l’entreprise a triplé de valeur, profitant de la ruée mondiale vers l’IA générative et de l’absence de concurrents directs sur le segment des GPU pour IA. Ses profits ont explosé, ses perspectives sont florissantes, et les investisseurs misent massivement sur la poursuite de cette trajectoire.
Cette domination du marché se reflète désormais dans une comparaison frappante : NVIDIA vaut à elle seule plus que l’ensemble des actions cotées des trois principales économies européennes. C’est un basculement symbolique et structurel qui souligne la dépendance croissante de l’économie mondiale aux infrastructures numériques pilotées par quelques géants technologiques américains.
Le poids d’un monopole technologique
Si la performance est spectaculaire, elle soulève aussi des inquiétudes. Une telle concentration de valeur et de pouvoir technologique dans une seule entreprise pose des questions de stabilité systémique et de dépendance industrielle. En cas de rupture de chaîne d’approvisionnement, de décision géopolitique majeure ou de changement brutal dans les paradigmes de l’IA, la correction pourrait être tout aussi historique que la montée.
D’un point de vue économique, cela illustre aussi le décrochage technologique de l’Europe, qui peine à produire des entreprises d’envergure mondiale dans les secteurs clés du numérique et de l’IA. À l’inverse, les États-Unis continuent de dominer les marchés en matière d’innovation, de capitalisation et d’attractivité des talents.
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