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Google investit dans le nucléaire pour ses centres de données

  • Photo du rédacteur: ARKTechNews
    ARKTechNews
  • 19 août
  • 2 min de lecture

Le 18 août 2025, Google a officialisé un partenariat inédit avec Kairos Power et la Tennessee Valley Authority (TVA). Le projet prévoit la construction d’un réacteur nucléaire avancé, baptisé Hermes 2, à Oak Ridge dans le Tennessee. Il s’agira du premier site nucléaire de génération IV exploité par une entreprise américaine de services publics. Dès 2030, ce réacteur fournira 50 mégawatts d’électricité destinés à alimenter les centres de données de Google situés dans le Tennessee et l’Alabama. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un accord plus large visant à atteindre une capacité totale de 500 mégawatts, soit l’équivalent de la consommation énergétique de 350 000 foyers.


Une technologie innovante et plus sûre

Le réacteur développé par Kairos Power repose sur une technologie de refroidissement au sel fondu fluoré, couplée à un combustible de type TRISO. Ce système présente des avantages notables par rapport aux réacteurs traditionnels : meilleure sécurité, rendement accru et empreinte plus réduite. L’électricité produite sera achetée par la TVA, qui délivrera à Google des certificats d’énergie propre. Pour Amanda Peterson Corio, directrice de l’énergie des centres de données chez Google, ce projet illustre un modèle tripartite réunissant clients énergétiques, fournisseurs et innovateurs, capable d’accélérer le déploiement d’infrastructures bas carbone fiables et compétitives.

Google investit dans le nucléaire pour ses centres de données

Un impact local et industriel

Au-delà de la fourniture d’électricité, le projet ambitionne de repositionner Oak Ridge comme pôle stratégique de l’innovation nucléaire américaine. Des partenariats avec l’Université du Tennessee sont déjà envisagés pour développer des programmes de formation et répondre aux besoins en main-d’œuvre qualifiée. Ingénieurs, opérateurs et techniciens devraient bénéficier directement de cette dynamique industrielle, contribuant ainsi à renforcer le tissu économique régional.


Une tendance qui gagne tout le secteur technologique

L’initiative de Google s’inscrit dans une tendance plus large. Amazon a déjà investi dans les réacteurs modulaires de petite taille. Meta a conclu un contrat de 20 ans avec Constellation Energy afin d’alimenter ses futurs centres de données en électricité nucléaire. Microsoft prépare quant à lui le redémarrage de la centrale de Three Mile Island d’ici 2028. L’enjeu est commun : garantir un approvisionnement massif, stable et décarboné, face aux besoins exponentiels des infrastructures d’intelligence artificielle.


Une stratégie énergétique tournée vers l’avenir

Le choix du nucléaire avancé s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, l’énergie produite est continue, contrairement aux renouvelables intermittentes. D’autre part, elle constitue un levier indispensable pour atteindre la neutralité carbone que Google s’est engagée à respecter. Enfin, en s’associant à des acteurs comme Kairos Power, Google assume une partie des coûts et des risques liés à ces projets expérimentaux, facilitant leur adoption future par l’ensemble du secteur.



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